L’eau est considérée comme une des principales sources de vie sur terre : actuellement, cet élément voit son tarissement progresser de jour en jour. Néanmoins, il existe différentes alternatives afin de remédier à ce problème. L’une d’entre elles est la désalinisation de l’eau de mer.
Généralités sur l’eau de mer
Variable selon chaque région du globe, le taux de sel dans l’eau de mer est compris entre 35 à 42 g par litre. Le procédé de désalinisation, également appelé dessalement ou dessalage, consiste à séparer les différentes molécules contenues dans ce composé naturel. Environ 0,45 % de l’eau douce consommée sur la terre provient de la source marine. Aussi, les océans constituent les 71 % de la surface terrestre. Par ailleurs, un tel projet serait plus que viable.
Les techniques de désalinisation
La technique membranaire fait partie des méthodes de désalinisation de l’eau de mer. Le sable et le charbon sont utilisés comme des filtres. Les petites particules comme les micro-algues ou les minéraux y sont fixées. Le filtre à pores minuscules retient le sel avec une pression de 50 à 80 bars. L’osmose inverse permet également d’obtenir une eau douce. L’eau saumâtre est retournée à la mer et devient reminéralisée pour être adaptée aux ménages.
L’électrodialyse et la distillation thermique
L’eau de mer et le sel peuvent être séparés par un champ électrique. Le matériel utilisé comporte différents composants. Chacun d’entre eux est séparé par des membranes semi-imperméables anioniques et cationiques placées alternativement. Des électrodes se trouvent sur chaque bout de l’appareil. L’anode attire les ions négatifs du sel tandis que la cathode capte les ions positifs. Dans la distillation thermique, l’eau de mer est chauffée et sa vapeur sans sel est récupérée. Le procédé se résume en un phénomène naturel accéléré.