Les paquebots de croisière, symboles de luxe et d’aventure en mer, suscitent de plus en plus d’attention en raison de leurs impacts sur l’environnement. Alors que les voyageurs se lancent de plus en plus dans des escapades maritimes depuis la fin de la pandémie, il est crucial de comprendre les répercussions environnementales associées à cette forme de voyage.
Émissions de gaz à effet de serre
Les paquebots de croisière sont des émetteurs significatifs de gaz à effet de serre (GES) contribuant ainsi au réchauffement climatique. La source la plus alarmante d’émissions de GES pourrait provenir du méthane (CH4). Entre 2019 et 2022, elles ont été multipliées par cinq. Cette tendance pourrait persister en raison du choix des constructeurs de privilégier la propulsion au gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire les CO2. Cependant, le GNL est principalement composé de méthane, et près de la moitié des nouvelles commandes dépendent de cette technologie.
Pollution des eaux et biodiversité marine
Les paquebots de croisière peuvent également être à l’origine de la pollution des océans et de la mise en péril de la biodiversité marine. Les eaux de ballast, utilisées pour stabiliser les navires, peuvent contenir des espèces invasives qui sont ensuite déversées dans des écosystèmes fragiles, perturbant les chaînes alimentaires locales. De plus, les rejets d’eaux usées et de déchets plastiques peuvent nuire à la faune et flore marine.
Technologie du biocarburant durable
Cependant, l’industrie des croisières prend des mesures pour atténuer ses impacts environnementaux. Une approche prometteuse est l’adoption de biocarburants durables. Ces carburants alternatifs, dérivés de sources renouvelables réduisent les émissions de CO2 et offrent une voie vers une navigation plus écologique. Les paquebots modernes commencent à intégrer ces biocarburants dans leurs systèmes de propulsion, démontrant ainsi leur engagement envers la durabilité.